Voici notre base de données "contactes" N'hésitez pas à vous y référer au cour de la mission.
Contacte N°1: Max Gallo
Né en 1932, M. Max Gallo est historien et écrivain. Il est l’auteur de plus de 80 ouvrages : romans, essais ou biographies. Il a travaillé pour différents médias de presse écrite ou audiovisuelle, particulièrement comme éditorialiste à L’Express. Il a également occupé de nombreuses fonctions politiques, notamment celles de député, de Secrétaire d’Etat, et de parlementaire européen.
En 2002, il a publié « Les chrétiens », un livre consacré à l’histoire
des origines chrétiennes de la France, inspiré des vies de st Martin, Clovis, et
st Bernard. Dans le prologue de cette trilogie, M. Max Gallo a lui même révélé
l’expérience spirituelle qu’il a vécu en octobre 2001, alors qu’il était venu
assisté à un baptême dans une église de Paris : « J’ai eu soudain la certitude
qu’il était temps pour moi de me dire croyant, explicitement croyant. »
"on n'échappe pas à son enfance" a-t-il martelé. "Je ne crois plus à d'autre loi dans l'histoire qu'à la loi de la surprise ; et je renvoie par ce mot de surprise à notre responsabilité, à notre spiritualité" , "pour moi une vie réussie est une vie qui a atteint une certaine forme d'unité".
Contacte N°2 : Jean-Marie Patitclerc
Né en 1953, le Père Jean-Marie Petitclerc est salésien, la congrégation religieuse fondée par Don Bosco, spécialement pour l’éducation. Lui-même éducateur de rue à Argenteuil, il a engagé sa vie au service des jeunes en difficulté : « J’ai suivi mon désir d’annoncer cette bonne nouvelle de l’Evangile aux jeunes ».
Depuis 30 ans, il partage leur quotidien dans les quartiers difficiles de la région parisienne, où il veut être un homme d’espérance : « Je crois à la graine d’espérance semée au cœur de tous. Chaque jeune qui souffre est pour moi visage du Christ dont je sais la Résurrection après la Passion. »
"Pour moi la foi en Dieu et la foi en l'homme c'est indissociable". "Si on se pose la question du sens du choix, de l'orientation de sa vie, il faut savoir prendre du temps. a un moment il faut savoir s'arrêter, prendre le temps de relire. Relire sa vie et les rencontres. Tisser du lien. découvrir ce pour quoi on est appelé." . " Mon travail est un travail d'équipe on n'est pas tous découragés en même temps ! et puis j'ai la ressource de la prière : "donne moi un peu de tes yeux pour que je puisse voir pourquoi il est ton fils!". Il y a toujours un trésor au cœur de chaque jeune. Derrière le plus violent est souvent le plus souffrant. La violence est souvent liée à un être qui va s'exprimer. Les quartiers les plus violents du pays sont aussi ceux où les jeunes sont les plus insécurisés sur leur avenir."
Contacte N°3: Mgr Renato Boccardo
Né en 1952, dans le Piémont (Nord de l’Italie), Mgr Renato Boccardo a d’abord servi le Saint-Siège comme diplomate. Il a notamment été en poste en Bolivie, au Cameroun et en France. A Rome, il a été l’adjoint du Maître des Cérémonies pontificales, qui assure l’organisation de toutes les liturgies auxquelles le pape participe. Il est ensuite devenu responsable du département jeunes du Conseil Pontifical pour les Laïcs, la structure chargée au Vatican des questions relatives à la vie des jeunes.
Dans le cadre de cette fonction, Mgr Boccardo a été responsable des JMJ de Denver (1993), Manille (1995), Paris (1997) et Rome (2000). Depuis 2001, il est l’organisateur des voyages du pape à l’étranger.
"La
mission c'est raconter aux autres ce qui remplit notre cœur et notre vie."
Pour être missionnaire, il faut
être baptisé. Chacun a sa vocation et il n'est pas nécessaire d'être religieux.
Ce qui est important c'est d'être à sa place. L'important c'ets
de découvrir peu à peu quelle place et quelle mission nous a été confié. Ce
n'est pas dans la vie consacrée qu'on est missionnaire c'est parce qu'on est
baptisé qu'on est missionnaire. La mission pour ceux qui sont dans
les cloître ? Je pense à Sainte Thérèse de Lisieux,
patronne des missions parce qu'elle a su ouvrir son cœur au monde. Il faut se
souvenir que "la fantaisie de Dieu n'a pas de limite". Mais pour être
missionnaire il faut partir, c'est sûr ! Mgr Boccardo
d'ajouter :"il n'est pas nécessaire d'aller
au bout du monde. On peut sortir de notre petit monde. il
faut avoir le courage de dire qu'on est chrétien. Les JMJ ne sont pas tout. Ce
n'est pas la formule magique; Manifestation visible de tout ce qui se fait
chaque jour dans les aumôneries... quand le pape demande de ne pas avoir peur il
vous demande de ne pas avoir peur de vous présenter comme vous êtes. : "Si vous
êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu sur la terre".
" on a peur des différences (...) il y a plusieurs chemins pour suivre Jésus-Christ et l'un n'exclut pas l'autre. Ce n'est pas une menace de voir des chemins différents pourvu que les formules choisies soient efficaces. Il ne faut pas avoir peur des autres, ne pas avoir peur de la rencontre. au lieu de se défendre, il faut toujours essayer de s'ouvrir pour voir la richesse des autres." Et quand on a du mal à se sentir chrétien, envahi que l'on est par la religion des autres ? "Il ne s'agit pas de dire "je suis chrétien"! il y a un style de vie, une fidélité à un projet qui parlent beaucoup plus. si on a un comportement qui interpelle cela peut faire que les autres demandent : "mais pourquoi dis tu ça? pourquoi fais-tu ça ? Non pas de grandes discussions, il faut que les autres nous voient VIVRE ! C'est le témoignage de vie qui interpelle. Mère thérésa, elle a vécu, elle n'a pas écrit de grands discours. Non ce n'est pas évident car on pense que pour être à la mode il faut penser comme les autres. Mais être fidèle à sa vocation c'est faire des choix, savoir ce qu'on veut, pour quoi et pour qui on veut vivre. Si on arrive tous à vivre notre vie chrétienne sérieusement, les autres nous poseront des questions. Répondre à la question "qu'est-ce qui te rend heureux ? " c'est le meilleur témoignage !
S'il y avait deux mots à retenir ? Cet homme qui
connaît bien le pape dit aux jeunes des Yvelines :
"Au cours des différents voyages et rassemblements que j'ai suivi avec le
Saint Père, j'ai toujours été étonné par sa capacité à rentrer dans la prière,
même au milieu de millions de personnes. Le pape est une
homme qui prie, c'est ça la définition la plus exacte. De cette communion avec
Dieu il tire sa force de dire des paroles fortes qui lui acquièrent
l'attention et le respect du monde entier. "A votre échelle, vous pouvez le
voir comme exemple de fidélité à sa vocation. Le pape essaye d'être fidèle
jusqu'au bout et nous sommes tous appelés à vivre dans sa fidélité. Il a uns
mission à accomplir et il l'accomplit. Nous aussi, avec nos engagements
personnels nous pouvons changer les choses. Fidélité, engagement : voilà ce
qui peut nous aider à changer les choses."
... EN construction....